La méthode des amortissements comptables

méthode de dépréciation : apprenez les différentes méthodes de calcul de la dépréciation d'actifs pour optimiser la gestion de votre entreprise.

La méthode des amortissements comptables est essentielle en comptabilité pour répartir le coût d’un actif sur sa durée d’utilisation. Décryptons ensemble cette notion fondamentale qui permet de valoriser correctement les actifs d’une entreprise et d’assurer une gestion financière éclairée.

Qu’est-ce qu’un amortissement comptable ?

Par définition, un amortissement correspond à une constatation de perte de valeur d’un bien, du fait de son usage (usure physique), de l’évolution technologique (obsolescence de l’actif) ou tout simplement du temps. Il permet de corriger l’évaluation des immobilisations qui a été faite lors de leur entrée dans le patrimoine de l’entreprise.

Quelles sont les immobilisations amortissables ?

Une immobilisation est amortissable dès lors que l’utilisation qui en sera faite par l’entreprise est déterminable et limitée dans le temps. En principe, toutes les immobilisations corporelles sont amortissables, à l’exception des terrains et des œuvres d’art.

  • Les constructions, installations générales.
  • Les matériels et outillages industriels.
  • Les matériels de transport, matériels de bureau et informatique.

Certaines immobilisations incorporelles sont également amortissables, comme les brevets d’inventions, les licences, etc.

Quelles sont les durées à utiliser pour calculer les amortissements comptables ?

La durée d’amortissement d’une immobilisation doit correspondre à sa durée réelle d’utilisation par l’entreprise. Certaines PME peuvent utiliser des durées fiscalement admises si elles respectent certains seuils.

  • Matériel : entre 6 et 10 ans.
  • Outillage : entre 5 et 10 ans.
  • Matériel de transport : entre 4 et 5 ans.

L’administration fiscale admet un écart de 20 % par rapport aux usages de la profession et prévoit des dispositifs de faveur pour amortir rapidement certains biens.

Date de début des amortissements comptables

En comptabilité, l’amortissement d’une immobilisation débute à partir de sa mise en service, c’est-à-dire lorsque le bien est en état de fonctionner selon l’utilisation prévue par l’entreprise.

Comment calculer des amortissements comptables ?

Il existe plusieurs méthodes d’amortissement, telles que l’amortissement linéaire, dégressif et variable. Le calcul d’amortissement peut se faire manuellement ou automatiquement via un logiciel de gestion des immobilisations.

  • Amortissement linéaire : répartition égale de la perte de valeur sur la durée de vie du bien.
  • Amortissement variable : basé sur les unités d’œuvre consommées par le bien.
  • Amortissement dégressif : application d’un coefficient fiscal au taux linéaire.

Existe-t-il une limite aux amortissements comptables ?

Les amortissements en comptabilité sont régis par des limites fixées par l’administration fiscale. L’amortissement ne peut être inférieur ou supérieur à l’amortissement calculé selon le mode linéaire, sauf en cas d’amortissement dégressif fiscal.

Certaines immobilisations incorporelles ont pu bénéficier d’un amortissement exceptionnel fiscal dans le passé, avec des déductions spécifiques pour certains investissements.