En matière de comptabilité dans l’absolu, le niveau d’étude et les diplômes requis sont en constante évolution.
Ainsi exercer autant qu’expert comptable exige l’obtention de trois diplômes successifs.
Un diplôme de comptabilité et de gestion, équivalent à une licence, suivi d’un master tel que le DSCG, pour finalement obtenir le diplôme d’expertise comptable.
Ce dernier permet de s’inscrire à l’ordre des experts comptables, mais avant de pouvoir exercer à son propre compte il doit justifier d’un stage obligatoire de trois ans, trois années durant lesquelles il devra s’entrainer et se perfectionner.
Les qualités requises pour réussir dans cette profession sont en général l’esprit de synthèse et d’analyse, l’esprit critique, le sens du service et du contact et la disponibilité.
Les horaires de travail sont souvent assez irréguliers et au-delà du travail au cabinet une grande mobilité est nécessaire.
Les experts comptables en Europe
En vertu de la directive sur la reconnaissance mutuelle, les ressortissants de l’Espace économique européen (EEE) et les ressortissants suisses titulaires d’une qualification professionnelle peuvent devenir membres des organismes équivalents dans un autre État membre. Ils doivent toutefois passer un test d’aptitude à la compréhension des conditions locales (qui, pour les comptables, comprendra les variations locales en matière de fiscalité et de droit des sociétés).
Le titre local n’est toutefois pas utilisable si le professionnel ne choisit pas d’adhérer à l’organisme professionnel local. Par exemple, un titulaire du titre français d’expert-comptable pourrait exercer la profession d’expert-comptable en Angleterre sans passer de test local, mais ne pourrait se décrire que comme « expert-comptable » et non « Chartered Accountant« . Au sein de l’EEE, seuls le Royaume-Uni et l’Irlande disposent d’organismes qui délivrent le titre de Chartered Accountant.